23 April 2006

L' Opéra

Sur le chemin en France, la pianiste et moi avons écrit une histoire. Maintenant, nous écrivons des chansons et la musique, parce que l'histoire fantastique est un petit opéra. Voici l'histoire:

J'aime nager. Oui, j'aime nager beaucoup. En fait, je voudrais nager toute la journée. Quelquefois, je voudrais nager loin...trés loin.

J'ai rêvé d'un naufrage. Je ne suis pas morte dans le naufrage. J'ai trouvé une petite pièce du bateau. Je suis allée en mer sur le morceau du bateau. Le soir, j'ai compté les étoiles et j'ai écouté le vent. Le matin, j'ai ecrit des chansons. Les poissons ont chanté ces chansons et ces chansons ont fait un opéra. Quoi? Comment? J'ai enseigné aux poissons comment chanter. Les poissons sont timides, mais j'ai donné mes cheveux aux poissons. Alors, ils ont étudié les chansons parce qu' ils ont voulu manger mes cheveux. Ils ont chanté très bien. Aprés un certain temps, je n'ai plus de cheveux, et les poissons n'ont plus voulu chanter.

Donc, je suis allée en mer sur une petite pièce du naufrage. J'ai habite sur la mer. Quelquefois, j'ai nagé autour de la pièce du bateau. Oui, j'ai nagé beaucoup...c'est à dire, j'ai dansé avec les poissons. Les poissons sont amicaux bien sûr, mais ils ne sont pas mes amis proches. J'etais très solitaire.

Je ne sais pas la fin du rêve. Le rêve est fini. Peut-être une vie... c'est un naufrage. Nous apprenons à nager. Nous trouvons les pièces du bateau, et nous sortons en mer. Nous apprenons à habiter sur la mer. C'est difficile mais c'est bien. C'est interessant.

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19 April 2006

Lignes

Avant d'aller en France, nous sommes allés à San Francisco. Nous sommes allés au ballet du chorégraph Alonzo King. La compagnie s'appelle Lines Ballet. C'est un ballet moderne et c'est très beau. Le mouvement vient du ballet classique bien sûr, avec les pirouettes et les ports de bras. Les danseurs de cette compagnie démontrent des ports de bras exceptionnels. Et les extensions! Quelles lignes! Ils sont bon! Les hommes et les femmes dansent furieusement et dangereusement mais aussi avec une force délicate et une grande émotion. Et la danse a suggéré une géographie ... mais c'est une géographie mysterieuse et vague. Ce n'est pas spécifique.

La pianiste et moi avons aimé les lumières. Les lumières ont creé une scène simple et aussi blasée. La scène était somber et pure, mais en même temps les lumières ont permis les danseurs de jouer ... d’être solitaire ou émotif, ou drôle ou agité. La pianiste et moi préférons les lumières comme celles ci. Nous pensons que les lumières sont très importantes.

Ma compagne et moi avons préfére la première pièce, "Soothing the Enemy," avec musique du compositeur Leslie Stuck. Monsieur Stuck compose de la musique électronique, mais il utilise les sons des instruments acoustiques aussi. Par example, la composition a utilisé les instruments asiatiques comme le koto ou le sho. Le sho est un instrument comme l'harmonium (le petit orgue). La melodie du sho était très simple, et nous avons décidé qu' elle etait très belle et en accord avec les sons électroniques comme le vent et la flame. Cette musique est spacieuse et intense. La musique n' a pas gêné la danse. C'est à dire, la musique a permis la danse.

La troisième pièce (la fin du programme) a aussi utilisé une musique intéressante, mais nous n' avons pas aimé toute cette musique. Miguel Frasconi compose la musique comme Monsieur Stuck, c'est à dire, un paysage électronique. C'était bon. Mais le ballet était composé de differentes sections et quelques sections ont utilisé la "musique du monde" par Zakir Hussain et Miriam Makeba. Nous avons pensé ces chansons gênaient notre imagination de la danse. Les danseurs ont dansé sur la musique au lieu de la musique. Bien sûr, la compagnie est vraiment exceptionnelle, et nous ne nous sommes pas plaint.

Ma compagne et moi sommes contents de notre dernier soir à San Francisco. Alors, nous sommes preparés à partir pour notre voyage. C'est un nouveau voyage, en France oui, mais aussi quelque part de mysterieux. C'est comme Lines Ballet. La danse est classique et contemporainne--familiare et moderne--mais te prend quelque part de vague et d'étrange. Et tu-es content d'être là-bas.

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18 April 2006

Bonjour!

Je suis le petit prince, un bon ami de la pianiste et ton auteur temporaire. Quand je suis arrivé à San Francisco, j'ai rencontré une jeune fille. Elle est une pianiste extraordinaire et elle m'enchanté. J'ai invité elle raconter moi pourquoi et comment elle est venue vivir ici. Elle a dit:

Je suis arrivé à San Francisco il y a douze ans. J'ai étudié au Conservatoire de Musique pendant un an et demi. J'ai étudié le piano et les compositeurs--pour example, Chopin, Beethoven, et Debussy. Aprés un certain temps, je me suis ennuyée avec la musique classique seulement. Mais aussi, je préferé la musique contemporainne et j'ai étudié la musique classique au Conservatoire. Quelle erreur! Je voulais étudier la poésie, la philosophie, et la science. Donc, je n'ai pas finis mes études au Conservatoire.

J'ai habité prés de la mer, dans le brouillard, parce que le Conservatoire est situé prés de la mer. Maintenant, il est situé dans la "vallée d'Hayes," prés de l'opéra, le ballet, et la symphonie. La vallée d'Hayes c'est un voisinage de San Francisco très chic. Je voudrais habiter lá-bas. (Je voudrais habiter á Paris, mais c'est une autre histoire.)

J'ai continué á jouer du piano pour la classe de ballet, pour les chanteurs, et pour un choeur sacré. Maintenant je gagne ma vie en jouant du piano. Le piano c'est mon métier. Mais aussi, j'ecris. J'aime ecrire á propos de la musique, la bonne cuisine, et des grands vins. Donc, j'habite à Oakland avec mon piano, mon ordinateur, ma petite cuisine, et une cheminée! Maintenant, ma vie c'est la bonne vie.

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15 April 2006

En France

Le petit prince and I are running away to France. We intend to return mid-May. À bientôt!

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05 April 2006

Humor Found, She Sleeps

The other night I couldn't sleep. Restless, fidgety, nervous, I watched the glowing digits of the clock fade from one hour into the next: 12:11. 1:20. 2:33. 3:13. At four a.m. I threw the covers aside, wondered if insomnia could get any more ridiculous, and then, chilled, pulled the blankets up to my chin again. I couldn't sleep because I needed to know: did Anton Webern have a sense of humor? If I invited him over for dinner, if I cooked him lentils with tarragon, and if we opened that bottle of wine I've been saving, would he laugh? Would Anton joke around with me? Could the man who wrote the curse of my very existence counter his analytic seriousness with wit and wry humor? Or was he just, cerebrally, mean?

I had to know.

So I began to read.
Ever fewer people--no, that's part of the lecture!--can nowadays manage the seriousness and interest demanded by art.
This was Webern's opening remark to those attending the fourth of his salon-style lecture series. (Vienna. Early thirties. Imagine being a fly on the wall.) The lectures are comprised in the slim volume The Path to New Music (Theodore Presser/Universal Edition, 1963/1960).

I laughed and laughed and laughed at his interjection --"no, that's part of the lecture!"-- and then, finally, I fell asleep.

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02 April 2006

Amusements

I trip when sidewalk cracks run askew. I obsess over details, sometimes to a fault, and it was one detail in particular that lured me to the Paramount Theatre to hear Mason Bates' Omnivorous Furniture, a piece for electronica and orchestra. Did you trip? Electronica. Note The Addition of the Letter A. Not electronics. My brief tenure at Mills College would have prepared me for that. People at Mills compose for electronics and [insert your favorite instrument here]. They play live electronics. They play live electronics and [insert your least favorite instrument here]. We define people as electronic music composers. We celebrated on that rare occassion when the San Francisco symphony programmed Varèse's Déserts. But electronica? Oo, the word suggests beats and rhythms, and at Mills, words like "beats" and "Franz Liszt" tended to garner suspicious stares.

I enjoyed The Addition of the Letter A to the symphonic experience, though I found Bates' zips and scratches far more interesting than the sweeping strings/movie music quality of the orchestral writing. Rhythm ruled, to be sure, which may have emphasized the banality of the orchestral sound. Then again, I fully appreciated Bates' nod to Satie (omnivorous furniture...furniture music) and accepted the boredom as part of that joke. With the orchestra held in check by a steady, pulsing rhythm, and with not much more than a slightly expanded percussion section (gongs, cymbals and mallet instruments) for exotic spice, Bates' electronica became immediately accessible. By contrast, hearing Varèse's musique concrète (er, electronics) is still a challenge for my ears, and wonderfully so. Mason Bates is obviously tapping into a different aesthetic (or audience) with his own integration of the orchestra and electronic music. Sorry, electronica.

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